Séminaire BABYLONE – Psychanalyse & Littérature – 5 mars 2007 [60]

Anne-Marie SMITH-DI BIASIO
essayiste, traductrice, universitaire, professeur de littérature
L’inconscient de l’écriture, Virginia Woolf

Cette communication s’inscrit dans la continuité de celle donnée il y a trois ans au séminaire Babel, aussi sur Virginia Woolf, et spécifiquement sur la trace mnésique d’une réminiscence sonore qui fonde l’écriture et porte l’évocation et le deuil d’une voix maternelle, dans To the Lighthouse/ Promenade au phare. Il sera question cette fois-ci des lieux de l’écriture, où « lieu » est à entendre dans le sens que lui donne Platon,tel que le reprend Pierre Fédida ("Théorie des lieux", Le site de l’étranger),"c’est lui certes que nous apercevons comme en un rêve" (Timée), d’un troisième genre, chôra, vacillant entre l’intelligible et le sensible et qui ne peut mourir – ce dont Virginia Woolf avait l’intuition profonde - et qui au fil de notre lecture de Jacob’s Room/La Chambre de Jacob (Poche) nous mènera vers le devenir visible d’une autre réminiscence maternelle.
Les participants du séminaire peuvent aussi s’intéresser au deuxième essai de Virginia Woolf dans The Common Reader/Le commun des lecteurs (éditions de l’Arche), sur l’inconnu de la langue grecque.

Virginia Woolf
- La chambre de Jacob, (Jacob's room, 1922, écrit en 1920), Livre de Poche, 1984.
- Le commun des lecteurs (The Common Reader, 1925), Editions de l’Arche.

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